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Chers amis

Mon tout nouveau site www.annouchkagravelgalouchko.com contient un blogue que dorénavant j'utiliserai pour partager ma vie artistique avec vous. Je vous invite donc à m'y suivre.

Ce blogue-ci servira uniquement à commenter mes activités de médiation culturelle avec les partenaires institutionnels.

samedi 6 décembre 2014

OEUVRES VOLÉES

Nous avons subi un vol. Plusieurs de nos oeuvres ont été volées. Si vous avez des renseignements, communiquez avec moi ou avec la Sûreté du Québec. Afin de vous protéger, n'achetez pas les oeuvres ci-dessous, vous risqueriez de perdre votre investissement.

Annouchka Gravel Galouchko, Shô et les dragons d'eau, (La tempête de démons), gouache sur papier, (54 cm x 57 cm)



Annouchka Gravel Galouchko Shô et les dragons d'eau, (Le festival de cerfs-volants), gouache sur papier, (54 cm x 57 cm) 
Annouchka Gravel Galouchko, Soif, gouache sur papier, (24.5 cm x 33.5 cm) 


Annouchka Gravel Galouchko & Stéphan Daigle, Le mystérieux jardin d'en face, (Mandala oiseau), gouache sur papier, (20.32 cm x 29.32 cm) 

Annouchka Gravel Galouchko, Pundabi (Vieil homme méditant), gouache sur papier, (56 cm x 43 cm, approx.)

 Annouchka Gravel Galouchko & Stéphan Daigle, The Birdman, gouache sur papier, (36.6 cm x 28 cm)



 Annouchka Gravel Galouchko, Chat Fleur, acrylique sur papier, (50.5 cm x 38 cm)



Annouchka Gravel Galouchko, gouache sur papier, Pundabi, (24.5 cm x 33.5 cm, approx) 
Annouchka Gravel Galouchko, Le mystère de l'île aux épices, gouache sur papier, (54 cm x 57 cm, approx.) 


En vérité, pour les parents que nous sommes, c'est un véritable marathon au quotidien de vivre de notre art, étant tous deux des artistes professionnels et travailleurs autonomes.

Deux de de mes illustrations volées sont des œuvres du livre que j'ai écrit, "Shô et les dragons" d'eau" et qui a remporté plusieurs prix dont celui du Gouverneur Général du Canada. Un film d'animation de Shô et les dragons d'eau devrait être réalisé dans l'année qui vient. La maison de production me demande de meilleures définitions à partir des planches originales dont les dessins fourmillants de détails sont extrêmement fins. Comme deux des images en question ont disparues, c'est la qualité du film pour les enfants qui en souffrira. En fait, le voleur punit également les enfants.

Voici un petit conte zen tiré du livre, "Le  bol et le bâton", raconté par le maître zen, Taisen Deshimaru et pulié chez Albin Michel (collection, Spiritualités vivantes). Je souhaite pour le bien de la personne concernée par le vol qu'elle puisse lire un jour cette histoire et ouvrir son cœur. Quant à moi, je me souhaite le détachement et la compassion et la fin de la peur.

Histoire de Gobuki 

Il était une fois, dans la montagne au-dessus d'un village, un monstre gigantesque qui dévorait tous ceux qui approchaient sa caverne. "Il ne faut pas monter là-haut, nul n'en revient", disaient les paysans terrorisés.
Mais un jour, un jeune homme Gobuki proposa d'aller voir le monstre. Et, malgré toutes les tentatives pour l'en empêcher, il se décida. Alors les villageois donnèrent cinq armes différentes : une pique, une lance, un bâton, une épée et une fourche. Lorsqu'il arriva à l'entrée de la caverne, elles se collèrent toutes contre son corps. Il ne bougeait pas, regardant fixement le monstre, sans éprouver aucun effroi. Celui-ci s'écria : " Pourquoi est-ce que je ne te fais pas peur?"
" Je ne sais pas vraiment. Mais je suis universel, mon corps est Ku (un miroir universel), mon esprit est Ku, vous aussi vous êtes Ku, vous êtes universel. Donc, j'existe en vous et vous existez en moi. Vous et moi nous sommes unités, universels, Ku. Si vous me mangez, vous vous mangez vous-même. Si vous vous mangez vous-même c'est que vous êtes fou. Mais si vous voulez vous manger, je vous prie, faites-le!"
Complètement abasourdi le monstre s'écria : "Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai jamais vu quelqu'un qui ne soit pas rempli de frayeur en me voyant, en m'approchant. Avec vous, tout devient compliqué! Mon estomac se révulse, je n'ai plus envie de manger, je ne peux pas...S'il vous plaît, aller, prenez vos armes et repartez."
Cette histoire est un sutra.