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Mon tout nouveau site www.annouchkagravelgalouchko.com contient un blogue que dorénavant j'utiliserai pour partager ma vie artistique avec vous. Je vous invite donc à m'y suivre.

Ce blogue-ci servira uniquement à commenter mes activités de médiation culturelle avec les partenaires institutionnels.

samedi 10 janvier 2009

Une exposition qui donne des ailes


Photo Daniel Cuillerier)

Le journal L'ÉTOILE, section Art et culture.

Une exposition qui donne des ailes
Au Musée régional de Vaudreuil-Soulanges
Marie-Jacinthe Roberge, 11mars 2008

Annouchka Gravel Galouchko et Stephan Daigle sont tous deux reconnus à travers le monde pour leurs illustrations de livres d’enfants. Ils sont aussi auteurs et poètes et ont gagné de nombreux prix au fil des ans.

Vaudreuil-Dorion – Pour la première fois, les artistes Stephan Daigle et Annouchka Gravel Galouchko exposent au Musée. Leurs œuvres inspirantes et colorées sur le thème des oiseaux apportent fraîcheur et joie de vivre à la lourdeur de l’hiver.
Dès ce vendredi 14 mars, le couple de Vaudreuillois d’adoption de réputation internationale lancera son exposition Les Oiseaux, conçue spécifiquement pour le Musée. Une vaste exposition sur un thème accessible et universel qui promet de charmer tant les amateurs d’art avertis aussi bien que les enfants.
Thème inspirant
Devant le coup de foudre évident de Chantal Séguin, commissaire aux expositions en arts visuels au Musée, pour le livre The Birdman qu’ils avaient illustré, Stephan Daigle et Annouchka Gravel Galouchko ont rapidement constaté que la faune ailée a souvent été présente dans leurs toiles et illustrations au fil des ans. Voilà comment est née l’idée d’exposer sur ce thème. « On a toujours voulu vivre en harmonie avec la vie et la nature, qui est à la base de toute beauté, et on s’est rendu compte que, dans notre art, l’oiseau est emblématique de notre quête commune de liberté et de conscience », exprime le couple, visiblement heureux de présenter une exposition qui lui ressemble.
Exposition d’envergure
Et le couple ne s’était pas trompé en choisissant ce thème, visiblement très évocateur pour lui. Pas moins de 72 illustrations et peintures, puisées dans plus de 20 ans de création, seront exposées au Musée et mettront en vedette l’oiseau sous toutes ses formes. « En fait, des anges, des oiseaux, des cerfs-volants, des esprits…, tout ce qui est symbole de liberté et d’élévation spirituelle se retrouvera dans cette exposition », raconte la créatrice Gravel Galouchko, fière de présenter non seulement des peintures et des illustrations, mais aussi des marionnettes, des sérigraphies et quelques créations d’art plus contemporain. Un véritable voyage à travers le vaste parcours artistique du couple. En plus, fait passablement inusité, le public aura la chance de voir plusieurs œuvres signées en duo par le couple, qui dure depuis 21 ans.
Esprits libres
L’exposition pourra aussi surprendre les visiteurs par sa grande diversité de sujets, aux mille couleurs du monde. Un trait caractéristique des œuvres Daigle-Gravel Galouchko. Leurs créations transpirent tant la beauté de la vie familiale en Inde qu’un hymne à la nature en pleine forêt ou la richesse des traditions de l’Afrique. En fait, le couple n’a pas de frontières. Et pour cause. Annouchka est née à Montréal d’un père français de descendance russe et d’une mère québécoise née en Saskatchewan. Quant à Stephan, il est né à Montréal et a depuis de nombreuses années voyagé un peu partout sur le globe. « Nous sommes curieux de tout. Nous sommes des esprits universels et nous voulons communier avec toute la beauté de l’humanité », résume Stephan. Le couple veut avant toute chose communiquer aux gens le bonheur de l’art et la beauté de la vie.
Art accessible
C’est avec un art accessible, coloré et touchant que le couple y parvient. Avec ses œuvres, pas question d’avoir à déchiffrer quoi que ce soit pour sentir leur message. « Nos œuvres ont leur propre histoire et n’ont pas besoin d’être expliquées pour qu’on les comprenne », dit Stephan Daigle, refusant de faire un art trop cérébral. « Les fruits de l’imaginaire humain et de la nature sont merveilleux, et tous nos tableaux faits avec notre cœur », lance Stephan Daigle.

Pour cette raison, les enfants trouvent leur compte en admiration ces œuvres, aussi bien que les adultes, qui peuvent y déceler les subtilités de cet art.

Une chose est sûre, un vaste public pourra se plaire à aller admirer l’exposition Les Oiseaux au Musée régional de Vaudreuil-Soulanges. Les œuvres sont toutes colorées, vibrantes, tantôt définies, tantôt vaporeuses, mais toujours empreintes de nature, de beauté et de joie de vivre. Le public est invité à assister au vernissage de l’exposition ce vendredi 14 mars dès 19 h 30. L’exposition se poursuivra jusqu’au 20 avril 2008. Il y aura également une rencontre public-artistes le dimanche 6 avril dès 14 h. Pour plus de renseignements, il faut composer le 450 455-2092.



Stéphan Daigle

Stéphan Daigle

Annouchka Gravel Galouchko

lundi 5 janvier 2009

Lettre d'amour à ma babouchka


Vert, illustration tirée de l'album jeunesse Les Couleurs de ma mère, Éditions HMH Hurtubise 2005

Avant de mourir, ma grand-mère m’a donné une petite boîte de bois peinte de motifs traditionnels russes. À l'intérieur de celle-ci, il y avait une poignée de sa terre natale. Cette terre, elle l'avait emportée précieusement dans ses poches en 1923, fuyant dans la terreur à travers champs et bois, les Bolcheviks. Ma grand-mère n'est jamais retournée en Russie.

Dans cette terre, Baba, j’y ai mis quelques grains de ciel, des immortelles et une mèche de tes cheveux d’argent. Je l’ai mariée à cette terre nouvelle du Québec espéré, cette terre intérieure des poètes du pays de l’être, des chamans et des babayagas, afin qu’on y plante à nouveau nos joies et nos peines.

Lettre d'amour à ma babouchka

©Annouchka Gravel Galouchko 2006

Glissant sur les eaux immobiles du Lac-des–Îles tant aimé
J’ai vu que l’on était aussi la sève des oiseaux
Des arbres humains
De la terre humaine
Du ciel humain
La vraie nature qui ne meurt jamais

Le feu printanier cascade depuis l’éternité
Dans la colonne vertébrale des arbres et des hommes
Je m’enracine contre un tronc argenté
Pour marier la vie

Dans l’or du temps de ton âge et de tous les âges
Je m’évapore dans la beauté
Des feuillages naissants des bouleaux québécois

Je demeure sans demeure
Jusqu’au crépuscule
Des bouleaux de ta Russie natale

Nous nous embraserons
Sans brûler
Nous embrasserons
Sans nous blesser
Dans la solitude pleine et charnelle
Fluide et sans horizon

Nous puiserons de la terre et du ciel
Cette puissante solitude
Toujours ici
Là-bas et maintenant
Dans la communion des hommes et des forêts
Ne connaissant plus l’isolement des déracinés

Nous deviendrons les montagnes
Corps d’un âge nouveau

Mais avant que ne vibrent les atomes de leur écho intérieur
Nous ouvrirons les portes closes
Sur la lumière du monde

L’amour nous visitera tous
Jeunes ou vieux
Tu repasseras sans peur
Dans les lieux de tes mémoires

Tu t’évaporeras dans l’or du temps de ton âge et de tous les âges
Et demeureras sans demeure
Jusqu’au crépuscule des bouleaux de toutes nos Russies

Alors tu reconnaîtras ta vraie nature
Celle qui fut toujours ta vraie demeure

Il y a longtemps que je t’aime
Jamais je ne t’oublierai

dimanche 4 janvier 2009

Mille mots d'amour


À gauche, Larissa Ivanovna Konopichine Galouchko, ma grand-mère paternelle russe et sa grande amie en 1917 pendant la révolution bolchevique.

Samedi 28 janvier 2006, Le Journal Première Édition
Actualité

Annouchka Galouchko souffle le souvenir de sa babouchka

Vaudreuil-Dorion. D'origine russe par son père, Alexandre, Annouchka Gravel Galouchko a écrit un poème très touchant pour sa baba, (grand-mère) Larissa qui connut les souffrances de l'exil, dans le recueil "Mille mots d'amour" publié par " Les impatients".
Le coffret contient plus d'une centaine de lettres d'écrivains, d'artistes et du public. Il a été créé afin d'aider les "impatients" à amasser des fonds dans le but d'offrir un lieu d'expression artistique et thérapeutique aux gens souffrant de problèmes de santé mentale et de favoriser les échanges avec la communauté, grâce à la diffusion de leurs réalisations.

Lyne Chevrier, journaliste

En 1923, Larissa fuit les bolchéviques, en compagnie de sa soeur, à travers la forêt. Elles abandonnent tout, famille, amis vivant à Moscou et à Dimitriev, (petite ville située au sud ouest de Moscou), pour aller rejoindre leurs jeunes époux exilés à Paris et à Bruxelles. Le grand-père de Annouchka, Ievguenïï Alexandrovitch Galouchko, était encore un étudiant lorsqu'en 1920, il s'enrôla dans l'Armée des Volontaires comme officier de marine. Il participa à l'évacuation en Crimée de l'Armée Blanche et des civils qui désiraient fuir le régime Soviétique. Après bien aventures hors du commun, il réussit à rejoindre la France, sa terre d'accueil.

De son côté, Larissa sait qu'elle ne reverra plus sa mère qu'elle adorait, son frère Victor, sa plus jeune soeur Lina et sa terre-mère: la Russie. Elle sait aussi que le voyage qu'elle entreprendra se fera au péril de sa vie. Elle cueille une poignée de terre et de fleurs, seules témoins de son enracinement et de sa culture. Annouchka rajoutera une mèche de cheveux de sa babouchka dans le précieux pot de bois traditionnel que lui a léguée son aïeule. Les émigrantes franchissent en pleine nuit la frontière russe fermée et terminent la première tranche de leur périple en Pologne où l'armée polonaise les arrête et les soumet durant de longs mois, aux pires travaux dans des camps.

Le grand-père de Annouchka, grâce au soutien du consulat de France, réussira à se procurer des passeports Nansen, destinés aux apatrides, qui délivreront les prisonnières du joug polonais.


Mon grand-père russe, Ievguenïï Alexandrovitch Galouchko, son épouse Larissa et mon père, Alexandre Ievguenïevitch Galouchko à Paris vers 1927

De Ioussoupov à Raspoutine

Un pan d'histoire recoupe la vie de cette exilée et de sa famille comme en témoigne cette anecdote. Issu de la petite noblesse, l'arrière grand-père de Annouchka Galouchko, Ivan Alexandrovitch Konopichine, (le père de Larissa ), a occupé le poste d'intendant des domaines du prince Ioussoupov, celui-là même qui a assassiné Raspoutine. Larissa vécut sa petite enfance dans le domaine ancestral de ses grands-parents maternels Pereverseff, issus de la vieille noblesse, et une partie sa jeunesse sur les terres du prince Ioussoupov.

Nous puiserons de la terre et du ciel cette puissante solitude et la Zimla germera

Annouchka, qui adorait sa baba, mêlera la terre québécoise à la zimla (terre) russe pour semer de nouvelles graines de vie. Elle me dit, avec un grand sourire, qu'elle est ce mélange de terre québécoise (par sa mère) et de terre russe et que Sacha, son fils, est un arbrisseau d'espoir.




Les trois dernières photos sont de Lyne Chevrier

lundi 17 novembre 2008

À Christian


Christian De Laet, un homme extraordinaire qui s'est dédié à nous faire prendre conscience de l'interrelation entre l'homme et son milieu depuis des décennies, est mort jeudi le 13 novembre à Montréal.
Christian était notre ami.
Stéphan et moi le connaissions depuis quelques années et l'aimions tendrement.
Un jour, il est apparu dans notre vie comme un ange lumineux de bonté. Il nous a fait si forte impression, que Stéphan a écrit un poème quelques jours après notre première rencontre.
Le voici!


Le vieil ange

J’ai rencontré un vieil ange
Cheveux blancs et pieds enflés
Il me regardait en souriant

Un livre à la main
Sa pensée comme un oiseau
Le regard à l’horizon

D’abord
Je n’ai pas vu ses ailes
Mais j’ai reçu son amour

Lorsqu’appelé à l’aide
Il est venu
Remplis de joie

Paroles de paix
Jugements en berne
Il contemplait le monde

Se moquant gentiment
De notre inquiétude
Et de ses maux

Si peu de temps
Et tant à donner
Là était sa peine

Merci Christian d'avoir illuminé nos vies de ta présence!

Environmental pioneer de Laet
CATHERINE SOLYOM, the Gazette
Published: Sunday, November 16
After a lifelong quest to meld science and conscience, environmental pioneer and grassroots activist Christian de Laet died Thursday at the age of 81.
Born in Belgium 12 years before the Second World War broke out, de Laet made Montreal his home in 1949, where the young mathematician first landed a job with Alcan.
But he spent the better part of his life travelling across the country and around the world, from the Canadian prairies to Papua New Guinea, trying to understand the global environment and humans' place within it.
At a time when few thought of natural resources as anything but commodities ready to be exploited, de Laet was already talking about the "sustainability of civilization" to anyone who would listen.
Many of them did.
"It's a great loss - he was a very dear person to so many people," said Sylvie Van Brabant, a filmmaker currently working on a documentary about de Laet and other environmental pioneers around the world.
"He had great wit and a sense of humour. He was a genius who worked in so many places and with so many people across the globe." After a decade in the private sector, de Laet's public career took off in 1964, when he was elected the first secretary-general of the Canadian Council of Resources and Environment Ministers.
He spent nine years criss-crossing the country trying to forge a consensus on resource management and raising Canadian awareness of environmental concerns along the way.
As early as 1966, he was able to put a figure on how much Canadians were losing to water, air and soil pollution every year - $494 each.
"He really pioneered the environmental movement in Canada by getting all the provincial and federal ministers to work together," said Wayne Kines, co-founder of the World Media Institute in Ottawa, who has worked with de Laet on and off for 30 years.
It was with the CCREM that de Laet attended the 1972 United Nations Conference on the Human Environment in Stockholm - considered a turning point in the development of environmental politics - making his mark on a global scale.
Over the next decade, he would be at the forefront of the new science of sustainable development, attending conferences and fulfilling assignments for a wide range of public and private agencies, from Argentina to Zaire.
In Papua New Guinea, for example, he was asked to prepare the environmental sector for coming independence from Australia in 1975.
In 1977, de Laet was invited by Commonwealth Secretary-General Shridath Ramphal to become his science adviser.
Ramphal said of de Laet's work at the time that it was always characterized by "originality, wit and creativity." Perhaps de Laet's most lasting legacy will be the creation of Development Alternatives, a non-governmental organization he co-founded in India in 1983.
Having started with one employee on a project to find a way to build bricks that wouldn't involve cutting down trees for fuel to bake them with, the agency now employs hundreds around the world and is considered a model of grassroots development.
De Laet remained active in many endeavours until he was hospitalized with pneumonia about a month ago, including on the film shoot for Van Brabant's documentary called La dernière planète.
A date has not yet been set for a public celebration of de Laet's life, his widow, Susan, said.
csolyom@ thegazette.canwest.com


© The Gazette (Montreal) 2008

samedi 1 novembre 2008

L'ESPRIT DE L'OISEAU OU ICARE DEVIENT PHÉNIX



Le Centre d’exposition de Repentigny présente

L'ESPRIT DE L'OISEAU / Icare devient Phénix
de Annouchka Gravel Galouchko et Stéphan Daigle
du 8 novembre au 7 décembre 2008

– Le Centre d’exposition de Repentigny présente, du 8 novembre au 7 décembre 2008, "L’Esprit de l’Oiseau : Icare devient Phénix" des peintres et illustrateurs Annouchka Gravel Galouchko et Stéphan Daigle.

Cette rétrospective retrace le parcours artistique individuel et collectif de ces deux créateurs québécois, récipiendaires de plusieurs prix nationaux et internationaux. La présidence d’honneur de cet événement a été confiée à l’écrivaine Marie-Claire Blais, figure de premier plan de notre littérature nationale tant au Québec qu’à l’étranger.

L’esprit de l’oiseau : Icare devient Phénix est une invitation à entrer dans l’univers de Annouchka Gravel Galouchko et de Stéphan Daigle et partager ainsi leur « quête commune de liberté de conscience, ou plutôt de libération par la conscience. » L’oiseau étant un thème majeur dans leurs créations, les peintures, les illustrations, les gouaches et les marionnettes qui composent cette exposition transportent le visiteur à travers une odyssée visuelle tout en couleurs qui appelle à la réflexion.


Ayant fait ses apprentissages au sein d’une famille aimante et curieuse et par le biais de nombreux séjours à l’étranger qui lui auront permis d’aller à la rencontre de peuples et de cultures empreints d’exotisme et de mystères, Annouchka Gravel Galouchko crée en toute liberté. De sa démarche artistique, l’artiste nous dit : « Les textes que j’illustre fourmillent de symboles. Ceux-ci sont également un matériau puissant appartenant à l’inconscient collectif. Je désire que mes contes et mes images, tant par leur contenu symbolique qu’artistique, s’adressent aux adultes autant qu’aux enfants. » L’écrivaine Marie-Claire Blais a su révéler avec transcendance le contenu iconographique de ces œuvres en disant : «..., nous sommes éblouis de féeriques images et de sortilèges de ce monde renversé sous le trait brûlant des couleurs du peintre qui raconte une histoire. »

Quiconque fréquente le monde de l’imprimé sait reconnaître le travail unique de
Stéphan Daigle qui a su se distinguer de ses collègues en développant un univers pictural qui questionne le regardeur et l’amène à réfléchir sur le sens de la vie et ses finalités. Sa collaboration soutenue auprès de diverses sociétés et entreprises, maisons d’édition et revues tant au niveau national qu’international, fait de ce créateur une référence dans le domaine de l’illustration au Québec. Selon lui, « certains voient la beauté dans les oppositions, les conflits. Ils y trouvent le carburant qui alimente leurs pensées. J’aurais plutôt tendance à chercher le point commun qui réunit et harmonise les contraires, les différences. Mon art tente, d’une façon générale, de faire des ponts symboliques, nouménaux entre les choses conceptualisées, entre les mondes pensés. »

Le vernissage se déroulera le dimanche 9 novembre 2008, à 14 h.

Le Centre d’exposition de Repentigny est situé au 3, place d’Évry, adjacent à la Bibliothèque municipale et est ouvert gratuitement au public le mercredi, de 9 h à 12 h, de 13 h à 17 h et de 19 h à 21 h; le jeudi, de 13 h à 17 h et de 19 h à 21 h; le vendredi, de 9 h à 12 h et de 13 h à 17; le samedi et le dimanche de 13 h à 17 h.

Tous les détails de l’événement sont disponibles sur le site Internet de la Ville de Repentigny, au www.ville.repentigny.qc.ca/expositions ou sur la ligne info-ARTS, au (450) 470-ARTS (2787).

Pour en connaître davantage sur le travail de Annouchka Gravel Galouchko et de Stéphan Daigle, nous vous invitons à consulter les sites web suivants :

http://annouchkagravelgalouchko.blogspot.com
www.stephandaigle.com
www.illustrationquebec.com/stephandaigle
http://stephandaigle.blogspot.com

Source : Ville de Repentigny, Service des communications, 450 470-3001, poste 3144.





The Repentigny Exhibition Centre presents

BIRD SPIRIT Icarus begets the Phoenix
by Annouchka Gravel Galouchko and Stéphan Daigle
from November 8 th to December 7th, 2008


Repentigny, Tuesday, October 28 th, 2008 – The Repentigny Exhibition Centre presents from November 8 th to December 7th, 2008,
L’Esprit de l’Oiseau : Icare devient Phénix (Bird Spirit: Icarus begets the Phoenix)
by painters/illustrators Annouchka Gravel Galouchko and Stéphan Daigle.

This retrospective traces the artistic path taken individually and jointly by these two Quebec creative artists who have received several national and international achievement awards. The Patron of honour of this event is Marie-Claire Blais, a significant contributor to our national literary scene, both within Quebec and abroad.

The exhibition entitled L’esprit de l’oiseau : Icare devient Phénix is an invitation to enter into the universe of Annouchka Gravel Galouchko and Stéphan Daigle and to partake in their "joint quest for freedom of consciousness, or rather, freedom through consciousness." Birds are a major theme in all the creations, paintings, illustrations, posters and puppets that make up this exhibition, and they will carry visitors through a highly colourful and thought-provoking visual odyssey.

Her learning path in a loving and inquiring family setting, as well as her numerous travels abroad that enabled her to interact with peoples and cultures immersed in exoticism and mystery, allows Annouchka Gravel Galouchko to create in complete freedom. Concerning her artistic development, Annouchka commented as follows: "The texts that I choose to illustrate are overflowing with symbols. They are also a powerful medium that belongs to the collective unconscious. I constantly strive for the symbolic and artistic content of my stories and drawings to be meaningful to both adults and children." Writer Marie-Claire Blais was able to summarize with great transcendence the iconographic content of her works as follows: "..., we are totally mesmerized by magical spells and images from the turned-around world created by the flaming colours laid down by a painter who wishes to tell a story."

Anyone that is acquainted with art prints will quickly recognize the unique works of Stéphan Daigle, who has been able to set himself
apart from the rest by creating a pictorial universe that overwhelms the mind of art goers and brings them to reflect upon the meaning of life and final ends. His ongoing artistic involvement with various companies, corporations, publishing houses and magazines on the national and international level has allowed him to become a highly preeminent artist-illustrator in Quebec. According to Stéphan, "some perceive beauty in situations of opposition and conflict. That's how they extract the fuel to feed their thoughts. I'm more inclined to search for the common ground that allows for the union and harmonization of opposites and differences. In my art, I generally try to build symbolic or noumenal bridges between conceptualized items or worlds as we imagine them."

The opening of this exhibition will be held on Sunday, November 9 th, 2008 at 2 p.m.

The Repentigny Exhibition Centre is located at 3 Place d'Évry, next to the Municipal Library, and it is open free of charge to the public on Wednesdays from 9 a.m. to 12 p.m., 1 p.m. to 5 p.m. and 7 p.m. to 9 p.m.; on Thursdays from 1 p.m. to 5 p.m. and 7 p.m. to 9 p.m.; on Fridays from 9 a.m. to 12 p.m. and 1 p.m. to 5 p.m.; and on Saturdays and Sundays from 1 p.m. to 5 p.m.

All the details concerning this event are available on the City of Repentigny website at www.ville.repentigny.qc.ca/expositions or through the info-ARTS hotline at (450) 470 ARTS (2787).

To find out more about the work of Annouchka Gravel Galouchko and Stéphan Daigle, please visit one of the following websites:

http://annouchkagravelgalouchko.blogspot.com
http://www.stephandaigle.com
http://www.illustrationquebec.com/stephandaigle
http://stephandaigle.blogspot.com

Source: City of Repentigny, Department of Communications, 450-470-3001, ext. 3144

Marie-Claire Blais à propos de L'ESPRIT DE L'OISEAU


Illustration de Annouchka Gravel Galouchko et de Stéphan Daigle tirée du livre The Birdman chez Tundra Book en 2006

À propos de L'ESPRIT DE L'OISEAU ou ICARE DEVIENT PHÉNIX
(Allocution de l'écrivaine Marie-Claire Blais pour le vernissage de l'exposition)

L'Esprit de l'Oiseau, Icare devient Phénix, le titre de cette exposition d'Annouchka Gravel Galouchko et Stéphan Daigle, est la merveilleuse découverte et invention de ces deux grands artistes, de réputation internationale, mais qui ne vivent que pour leur art, modestement, et presque en secret, dans leurs ateliers où s'unissent dans une exploration créatrice sans relâche, leurs sensibilités modernes, ouvertes à tous les mondes symboliques, et allégories, comme on le voit dans ces tableaux de Stéphan Daigle, des cerfs, des chevaux, dans des forêts encore intactes, lesquels sont inspirés par l'art autochtone, ou ce fascinant esprit de l'oiseau que peint Annouchka Gravel, représentant la solitude de l'esprit s'élevant vers la lumière, dans une danse de feu très contemporaine, ces deux artistes, dans le choix des multiples variations de leur art nous offrent une extraordinaire vision de leur univers intérieur hanté par les préoccupations de la survie de notre Terre.

Marie-Claire Blais

LIBELLÉS : TÉMOIGNAGES